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D’UNE FEMME SENSIBLE.



LETTRE XLIV.

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Ami, ami, cette lettre est mon testament de mort : c’est à genoux que je l’écris. Vous ne m’aimez plus, vous avez raison. Voilà ce qui vient de m’arriver.

Alfred est le plus généreux des hommes ; mais c’est un homme ; et moi… je ne suis qu’une faible femme que la passion égare. Lorsqu’il est entré, je me croyais au-dessus de tout ; mais quand j’ai vu la pâleur qui couvrait son front, mon sang a commencé à se glacer, et quand il m’a dit qu’il venait de vous voir descendre de voiture avec cette femme (car il me l’a