Page:De l'excellence et de la supériorité de la femme.djvu/34

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cens, ses gestes plus nobles que ceux de l’homme ; la symétrie de tout son corps, sa figure, son maintien, son air, la rendent infiniment plus belle que toutes les autres créatures, parmi lesquelles il n’y a point de spectacle plus merveilleux, ni de prodige plus digne de notre attention que la femme. De sorte qu’on ne peut, sans être aveugle, ne point voir que Dieu a rassemblé dans la femme, tout ce qu’il pouvoit y avoir de beau dans l’univers entier ; ce qui fait que toutes les créatures la regardent avec étonnement, l’aiment, la vénèrent et la désirent ardemment.

Nous voyons même que des démons, qui sont des substances spirituelles, souffrent de violentes passions pour les femmes. C’est une vérité établie sur des expériences certaines, et non une opinion fausse et mal fondée. Car, pour ne rien dire de ce que les poëtes nous ont raconté