Page:De l'excellence et de la supériorité de la femme.djvu/42

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tout le visage. C’est ce qui le distingue des bêtes, et fait connoître que sa nature est divine. Mais cette tête est, dans l’homme, toute défigurée, lorsqu’il devient chauve, au lieu que la femme, par un bienfait de la nature, ne perd jamais ses cheveux.

De plus, la barbe rend si difforme le visage des hommes, et les couvre de poils si sales et si vilains, qu’on les prendroit volontiers pour des bêtes. Les femmes, au contraire, ont toujours le visage net et agréable. C’est pour cela que la loi des douze, tables défendoit aux femmes de se raser le visage, de peur qu’en devenant couvert de barbe, la pudeur ne parût plus peinte sur leurs joues.

Mais une preuve très-évidente de la netteté et de la propreté de la femme, est qu’une femme qui s’est une fois bien lavée, a beau se laver dans de l’eau nouvelle, cette eau