Page:De l'excellence et de la supériorité de la femme.djvu/49

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la semence d’un homme qui s’etoit baigné.

Il y a encore une chose bien surprenante dans les femmes. Souvent, lorsqu’elles sont enceintes, leur goût dérangé leur fait user de viandes et de poissons crus ; quelquefois même elles mangent du charbon, de la terre et des pierres ; elles prennent même pour nourriture du métal, du poison et d’autres choses de cette sorte, sans qu’il leur en arrive aucun mal. Au contraire, leur corps se trouve également bien nourri de ces mets extraordinaires, comme si elles prenoient de bonne nourriture.

Mais on ne s’étonnera plus de voir la nature prendre plaisir à multiplier ses prodiges dans la femme, si on lit ce que les philosophes et les médecins ont écrit. J’en rapporterai seulement un exemple qui se trouve sous ma main. Le sang que les femmes jettent dans leurs purgations or-