Page:De l'excellence et de la supériorité de la femme.djvu/50

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dinaires, est non-seulement un remède souverain contre les fièvres quartes, l’hydropisie, le mal caduc, la ladrerie, les vapeurs et contre toute autre maladie effrayante et dangereuse, mais il produit bien d’autres effets plus surprenans : entre autres, il éteint les incendies, il appaise les tempêtes, il éloigne le danger qu’on court sur un fleuve rapide, il chasse ce qui peut nuire, il rend nuls tous les maléfices des sorciers, et met les diables en fuite. Je n’entreprends point de rapporter ici des exemples de toutes les autres choses admirables qui sont dans la femme.

J’ajouterai seulement que l’opinion des philosophes et des médecins, est que la femme a reçu le privilége admirable de pouvoir trouver en elle-même des remèdes puissans contre toute sorte de maladies, sans avoir besoin d’aucun secours étranger à ellle-même.