Page:De la Houssaye - Pouponne et Balthazar, 1888.djvu/114

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 114 —

comme ça avec les riches… Ça ruine une pôve fille, ça fait quatre cent mille millions d’mauvais coups et ça nettoie tout avec d’largent… Ah ! missié ! vous connaissions pas encore la Térencine. J’veux l’sacrement… rien qu’ça.

— Écoutez, reprit monsieur Bossier, pour la dernière fois je vous demande combien d’argent vous désirez… autrement vous n’aurez rien et Vulcain vous accompagnera jusqu’à la porte de cour ; et, garde-à-vous ! si jamais vous osez remettre le pied ici.

Elle paraissait réfléchir. Relevant la tête :

— Eh ben vingt gourdes ! (piastres) dit elle.

Mon aïeul tira de sa poche une longue bourse remplie d’or et en retira plusieurs quadruples.

— En voilà cent, dit-il ; et maintenant partez… surtout ne revenez plus nous ennuyer.

Les yeux de la virago s’enflammèrent à la vue de tout cet or ; elle tenait sa main ouverte, caressait les quadruples de son regard rapace.

— Mais, dit-elle, si Placide y vient