— Je crains le deviner, répondit le jeune homme, c’est mon père.
— Ma calèche est prête, continua le prêtre, pressons nous, mon fils… que votre père ne meure pas sans vous avoir revu ! Sans vous avoir béni. Périchon, vous resterez ici ce soir et demain Tit Toine et Baptiste vous amèneront à la cabane que le père Landry habite avec sa fille.
— Sa fille ! répéta Balthazar, laquelle.
Le père Jacques fit comme s’il ne l’avait pas entendu et s’adressant à Tit Toine :
— Quand nous serons partis, dit il, tu pourras raconter à ton frère tout ce que tu sais de votre famille. Dis lui tout, mon gars.
Et pendant que Balthazar assis dans la calèche à côté du curé se dirigeait vers la cabane où son père se mourait, Tit Toine parlait de Pouponne à Périchon et, voulant obéir ponctuellement à son curé, lui racontait toutes les nouvelles du campement.
— Il ne faudra pas vous nommer, en arrivant, mon fils, dit le bon prêtre, à Balthazar, la joie tuerait