bulles d’institution canonique. nous le supplierons enfin de nous dire quelle seroit, dans le cas d’une approbation non vérifiée, la règle que les catholiques devroient suivre, à quelle autorité ils devroient obéir, ou à celle d’une bulle signée Léon, pape, ou à celle d’une instruction signée Denis, évêque d’Hermopolis ?
La suppression du bref adressé à m l’évêque de Poitiers, au sujet du schisme obscur appelé la petite église, offre une nouvelle preuve du soin qu’on apporte à empêcher la communication des évêques avec le pape, et semble annoncer le dessein de subordonner entièrement à l’autorité séculière le pouvoir qu’il a reçu de Dieu. S’il faut en croire un bruit assez répandu, le conseil des ministres auroit trouvé des inconvénients graves à laisser publier un rescrit du souverain pontife qui dispensoit les troupes de la loi d’abstinence. Il seroit difficile de pousser plus loin le scrupule administratif. Nous nous trompons, il y a mieux encore. M le nonce ayant eu la témérité d’écrire aux évêques pour leur notifier la mort de Pie Vii, l’avènement de Léon Xii, et, à cette occasion, leur demander des prières, m le ministre des affaires étrangères, alarmé d’une si dangereuse démarche, se hâta d’avertir les prélats que l’envoyé du siége apostolique ne devoit communiquer avec eux que par son intermédiaire. Ainsi ce