Page:De la Mennais - De la religion, 1826.djvu/181

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Que ferons-nous donc, ainsi placés entre ces solutions incomplètes, entre l’école religieuse et l’école matérialiste ? Et que deviendra la société au milieu de ces ténèbres universelles et de ce doute absolu ? Peut-elle subsister dans l’ignorance de ses propres fondements, de ses propres lois, des conditions de sa vie ?

N’a-t-elle pas besoin comme l’homme, et plus que l’homme, de doctrines certaines ? En conservera-t-elle au moins quelques unes ? Sauvera-t-elle quelques débris de ce grand naufrage des croyances de soixante siècles ? Non.

" Ces doctrines, qui doivent présider à notre vie morale, religieuse, politique, littéraire, c’est à nous à les faire, car nos pères ne nous en ont légué que de stériles et d’usées... etc. " Ainsi donc, par une suite inévitable du principe