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Page:Debans - Un duel à vapeur, 1895.djvu/40

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ROMAN

UN DUEL À VAPEUR
suite[1].

Quel ne fut pas mon effarement, lorsque je vis accourir vers le train le mécanicien que je venais de pleurer si brièvement ! On a bien raison de dire que la mort ne veut pas des vauriens.

Ce sacripant, lancé en l’air par l’arrêt subit de sa machine, avait été précipité — par miracle — dans une large et profonde mare au fond de laquelle il avait exécuté un plongeon incomparable — de dos.

Grâce à cette bienheureuse circonstance, sa chute amortie était devenue un simple bain d’eau malpropre, mais protectrice.

  1. Voir le no 388.