Page:Debussy - Monsieur Croche, 1921.djvu/43

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chaises sans défense ; ça ne va pas sans occasionner des blessures plus personnelles ! Alors, cris, pleurs, toute la joie s’envole !… Ça n’était pas sérieux… deux secondes sur les genoux de sa maman, le baiser qui guérit et… la bataille recommence, les chaises ne savent plus, encore une fois, où se fourrer.

Tous ces petits drames sont notés, j’y insiste, avec une simplicité extrême ; il suffit à Moussorgski d’un accord qui semblerait pauvre à monsieur… (j’ai oublié son nom !) ou d’une modulation tellement instinctive qu’elle paraîtrait inconnue à monsieur… (c’est le même !). Nous aurons à reparler de Moussorgski ; il a des droits nombreux à notre dévotion.