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Page:Debussy - Monsieur Croche, 1921.djvu/71

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X

MUSIQUES DE PLEIN AIR.

Il est certain qu’en France on n’aime plus du tout l’orgue de Barbarie !… Ce n’est plus guère qu’à d’annuels et tricolores « Quatorze Juillet », ou dans des terrains vagues plus propices à des chuchotements d’apaches qu’à la passagère rêverie des mélomanes qu’ils osent encore moudre la mélancolie de leurs tuyaux enroués.

Faut-il en avoir du regret et en conclure d’un abaissement dans le niveau musical en France ? Il ne m’appartient pas plus de l’affirmer que d’en accuser qui que ce soit. Pourtant, M. Gavioli, le célèbre facteur de ces instruments, paraît ne pas avoir accompli tout son devoir. Est-ce assez, vraiment, d’avoir enregistré, ces dernières années : l’entr’acte de Cavalleria Rusticana, la Valse Bleue, et