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deux chatons, ce qui nous a permis de les reproduire. (Pl. VIII, fig. 6 et 7.)

IX

AMPHORES ET MONNAIES.

A 1 mètre 50 de l’endroit où avaient été mis au jour les sarcophages, et au même niveau, la pioche d’un ouvrier rencontra un vase de grande dimension qui s’éventra sous l’outil et laissa échapper une quantité considérable de monnaies, parmi lesquelles se trouvaient les ligulæ ou cuillers et les bijoux décrits plus haut.

Les débris du vase furent disséminés en quelques minutes, et nous eûmes beaucoup de peine à en retrouver les fragments qui nous ont servi à le reconstituer en partie.

C’est une amphore en poterie commune, rougeâtre, ventrue, à base étroite et à orifice assez large pour qu’on puisse y introduire la main. Trois anses courtes, larges et épaisses, devaient entourer le col (qui nous manque ainsi qu’une des anses). Notre planche IX montre cette amphore telle que nous avons pu la reconstituer. Les parties manquantes sont tracées par des lignes au pointillé. La hauteur ne peut être indiquée avec certitude, attendu que parmi les fragments perdus se trouvent ceux qui constituaient le col, c’est-à-dire la partie intermédiaire entre la panse et l’orifice ; toutefois nous ne croyons pas être loin de la vérité en donnant à notre amphore une hauteur totale de 0m40 à 0m42. Sa grosseur, mesurée au milieu, donne une circonférence de 0m90. Le diamètre intérieur de l’orifice peut donner de 0m11 à 0m12, à en juger par la courbe du seul morceau que nous possédons de cette partie du vase. La circonférence de la base est de 0m27 ; l’épaisseur des parois varie entre 0m005 et 0m009.