tats de leur campagne de presse : ils divulguent les idées qui deviendront les soutiens de l’idée de la liberté politique, d’abord l’idée du Contrat social. Puis ils analysent les éléments de cette notion et vulgarisent ainsi les idées de la Division des pouvoirs, de la Séparation des pouvoirs, des Corps intermédiaires.
IV. — Comment les journalistes créent cette tradition avec une force merveilleuse, ils exaltent sans cesse l’utilité de ces idées, enseignent que le bonheur des peuples repose sur elles et proposent l’Angleterre, où elles sont réalisées, comme État modèle : . . .... :."........ . . ...... : . . : .. :. ... : :. :.-. . 35
CHAPITRE III
LA TRADITION ET LES HISTORIENS.
I. — Le caractère des ouvrages nous faisant connaître les idées politiques anglaises ; de 1688 à 1692, ils s’occupent surtout de la Révolution ; de 1692 à 1704 environ, Guillaume III absorbe toute l’attention, stérilité de cette époque pour l’idée parlementaire, mais de 1704 à 1748, études multiples et sérieuses sur la Constitution anglaise, que l’on présente comme la vraie solution à donner au problème des rapports des lois avec la liberté
II. — Les initiateurs de ce mouvement : Gregorio Leti : insuffisance de ses efforts, sa partialité. Isaac Larrey : son œuvre, la fortune de son Histoire d’Angleterre, ses idées politiques. Rapin-Thoyras : son œuvre, la fortune de son Histoire d’Angleterre, le succès de ses idées politiques
III. — Les œuvres anglaises qui fortifient cette tradition, et en particulier l’œuvre de Mackworth et de Selden 70
CHAPITRE IV
LA TRADITION ET LES ÉCRIVAINS POLITIQUES.
I. — Fénelon. — Comment ses idées politiques rappellent les théories mises en honneur par la tradition anglaise. Pourquoi le problème de la liberté prend dans ses œuvres une autre solution que la solution parlementaire, les sympathies de Fénelon pour celle-ci sont peu profondes ; la réaction féodale qui se produit dans son esprit
II. — Voltaire. — Sa double attitude à l’égard de cette tradition. (Comment il sympathise avec elle. Comment il la combat. Que les idées politiques anglaises n’ont presque pas pénétré son esprit :