Page:Deherme - Le Pouvoir social des femmes.djvu/12

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Dans l’ordre, ils n’aspirent qu’au calme bonheur du dévouement. Il ne leur manque qu’une doctrine, une foi qui les raniment en les unifiant.

C’est donc le devoir impérieux de ceux qui savent et qui peuvent de s’employer à cet enseignement. Il n’est pas d’œuvre plus urgente et qui puisse être plus féconde.

Dans la Démocrative vivante, la Crise sociale et les Classes moyennes, l’auteur s’est occupé surtout des prolétaires. Ici, ce sera de la femme, dont le concours moral intelligent a plus d’importance encore. Une mère de famille qui a conscience de sa haute mission et qui tient dignement son sceptre peut faire plus de bien que tout le pitoyable troupeau bêlant des suffragettes ne peut faire de mal.

Cet ouvrage, on le voit, n’a pas d’autre propos que de rappeler aux femmes qu’elles ont à garder leur âme.