par exemple, des héros, des saints et des martyrs. Certes, le déchet est considérable. Moins cependant que celui des écoles laïques et maçonniques, encore que les indigènes y apprennent à chanter l'Internationale et Viens, poupoule, au lieu de Dieu vainqueur. Quoi qu’il en soit, l’Européen qui passe, le plus souvent, n’entre en contact qu’avec cette racaille : boys, filous, interprètes, entremetteurs, prostitués des deux sexes, etc. Et l’histoire s’écrit ainsi.
Hormis quelques rares exceptions, les missionnaires que j’ai rencontrés dans mes pérégrinations en Indo-Chine, en Chine, au Sénégal, au Soudan et en Guinée, étaient des hommes remarquables, à tout le moins moralement, et tous dignes d’estime, quelques-uns d’admiration. Je tiens à rendre l’hommage d’un vrai positiviste à ces modestes et dévoués serviteurs de la plus grande civilisation réalisée jusqu’ici, la civilisation chrétienne.