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AVANT-PROPOS




Parce qu’ils sont devenus athées, l’intellectuel et l’artiste ne croient plus à la raison, à la beauté, à la gloire, mais à la célébrité du moment et à l’argent ; le prolétaire ne croit plus au travail et à la discipline, mais à la brutalité du nombre ; la femme ne croit plus à la dignité du devoir et à l’amour, mais à la concupiscence et à l’orgueil de ses « droits ».

Parce qu’ils se déclarent émancipés ainsi, ils subissent servilement les odieuses tyrannies de l’argent, de la contrainte étatiste, de l’exploitation économique et du libertinage.

Ce n’est pas seulement Dieu que renient ces mécréants décérébrés, mais leur être même, la liberté et le bonheur.

Dans ces pages, on voudrait leur montrer qu’ils s’égarent et qu’ils prennent pour le progrès un recul précipité vers la pire barbarie.