Page:Delabrousse - Jules Grévy, 1882.djvu/35

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

songé à réglementer le droit de grâce, et, du moment où le chef de l’État l’exerce dans sa pleine indépendance, pourquoi lui demander de signer des arrêts de mort lorsque sa philosophie répugne à la peine de mort ? Il y a là un sentiment profondément respectable ; il y a une démonstration de plus de la conscience et de l’élévation d’idées que M. Grévy apporte dans tous les actes de sa magistrature. Rester fidèle aux convictions de toute sa vie, telle est la devise de M. Jules Grévy ; c’est en la suivant avec une rectitude inflexible qu’il a honoré son parti et lui-même, et qu’il fait aimer et respecter la République.