Avant dîner, promenade avec Mlle de Vaufreland, Berryer, Richomme ; allées du haut, sapins, etc.
Le mistigri a occupé une partie de la soirée… Je suis effrayé de la difficulté de fixer mon attention sur des bagatelles comme celles-là : j’ai l’air d’un imbécile.
L’air du Comte Ory me roule sans cesse dans la tête. Je l’ai étudié au piano ; maintenant je ne puis m’en distraire.
Arrêté le départ, dans la journée, avec Berryer, pour mardi.
4 novembre. — Je pense en me levant à l’impossibilité de faire la moindre chose dans la situation où je suis. La solitude seule, et la sécurité dans la solitude, permettent d’entreprendre et d’achever.
Champrosay, 7 novembre. — Parti d’Augerville à neuf heures et demie.
Été d’abord à Étampes avec ces trois dames ; d’Étampes à Juvisy avec Mme de C…
J’étais à Champrosay avant trois heures. Ma bonne Jenny m’attendait au chemin de fer. J’ai été attristé de lui voir mauvaise mine. Elle est mieux que je ne pensais ; elle avait été inquiète de n’avoir pas de lettre depuis longtemps.
Le soir, j’ai été voir ces dames : Mme Barbier est malade, et j’ai passé la soirée à causer très amicalement avec Mme Villot.
Les mouvements qu’excite en moi toute cette