Je vais à l’ouverture du conseil général.
De là, je retourne chez moi attendre Bornot qui vient me prendre à trois heures pour le mariage de ses filles[1].
Le soir, en me promenant, je me figure que je pourrai reprendre les articles sur le Beau ; il y a plusieurs divisions à faire…
25 novembre. — Mariage des filles de Bornot : à dîner, près de M. Barthe[2], il me recommande à la Bibliothèque un très beau manuscrit des heures d’Anne de Bretagne.
1er décembre. — Boulangé, venu le matin, me donne la manière de fixer la détrempe pour repeindre à l’huile, ayant le ton frais de dessous :
Peindre la détrempe avec de la colle coupée : 6 parties d’eau, une partie de colle. Passer ensuite de l’amidon bien passé et bien battu ; passer lentement avec une brosse large. Pour peindre à la détrempe une toile à l’huile et par conséquent pour retoucher un tableau à l’huile, mêler à la détrempe de la bière qu’on rend plus forte en la faisant recuire.
Le vernis Sœhnée bon pour vernir la détrempe.
7 décembre. — Se rappeler le magnifique sujet