Que je vous touche, beaux, ardents et triomphants :
Dites que je ne puis mourir, ô mes enfants !
Vive la France !
Jeunesse ! c’est par toi qu’il faut que je renaisse !
À votre tâche, enfants ! Surgissez, légions !
Semez le grain nouveau dans les nouveaux sillons !
De l’étude et du beau soyez les volontaires !
Ceignez vos reins ! nourris de doctrines austères,
Marchez, libres et purs, brûlants du sacré feu,
Et préparez demain la revanche de Dieu !
Clairons de l’avenir, sonnerie boute-selle ! —
Comme vos pères, fils pieux, faites-moi belle
Et grande, par l’idée et l’invincible esprit ;
Et qu’il sache, ce monde où le Droit est proscrit,
Que le vainqueur a pu de cette tête altière
Arracher la couronne, et jamais la lumière !
Vive la France !
Et toi, qui m’exaltes ainsi,