6°. Ces fentes peuvent s’étendre a de grandes distances, comme paraîtraient, l’indiquer les commotions souterraines.
7°. Enfin le refroidissement de la surface du globe, plus considérable que celui de son centre, a dû y produire des fentes et des cavités, comme nous l’avons dit ci-devant.
Ce fait singulier, et qui paraît contraire à toutes les opinions géologiques qu’on croirait les mieux fondées, a été d’abord avancé par un savant distingué, Buch ; dans un voyage qu’il a fait en Norvège. (Journal des Mines, tome 30, page 405). Voici ce qu’il dit :
« Du côté de Christiania, il observa que le terrain est composé d’un gneis, qu’il regarde comme la plus ancienne formation et la base de tous les autres terrains dans le nord.
« Ce gneis est immédiatement recouvert par le thonschiefer, et le calcaire de transition. Mais dans l’intérieur de cette espèce de bassin de transition, on trouve une chaîne de petites montagnes de granit, qui s’élèvent à environ 750 mètres.
» Cette masse granitique, étant toujours séparée du gneis, on n’a pas de faits positifs pour juger de la superposition respective des deux roches. Mais l’auteur a de fortes raisons pour considérer le granit, comme le plus nouveau, et même comme faisant partie de la formation intermédiaires. Il a même quelques raisons de soupçonner qu’il pourrait bien reposer sur des schistes et des calcaires de transition. Cependant partout où il a vu la jonction de ces deux terrains, le granit était toujours inférieur. »
Ce granit est absolument semblable à celui de la plus ancienne