Les houillières se trouvent le plus souvent dans des. schistes situés sur le flanc des terrains primitifs. Elles s’étendent quelquefois le long de ces chaînes. Les houillères de Saint-Étienne, par exemple, s’étendent le long de la chaîne granitique, qui, des Cévennes, se prolonge par Tarare, Beaujeu, la Clayette, Autun, Saulieu, jusqu’à Avalou… On trouve des couches de charbon à Saint-Symphorien-de-Lay, à la Chapelle, proche la Clayette, au Creuzot, proche Autun, à la Machine, proche d’Ecize…[1].
Les mêmes phénomènes s’observent dans plusieurs contrées. Cependant quelques mines de houilles très-riches sont dans des terrains secondaires assez éloignés des chaînes des terrains primitifs… Telles sont les mines de charbon de Valenciennes, de Mons…
Mais elles sont ordinairement situées dans des couches schisteuses argileuses, dans des grès schisteux… Ces couches schisteuses ont été postérieurement recouvertes de couches calcaires, comme l’observe d’Aubuisson, en parlant des houillières. d’Anzin (Journal des Mines, tome 18, pages 119 et 127).
Les mêmes phénomènes que présentent les houillières de Anzin ont lieu dans plusieurs autres houillières.
On doit donc supposer que ces houillières, qui se trouvent aujourd’hui dans des terrains. secondaires, éloignés des primitifs, ont été déposées primitivement dans des couches schisteuses, proche des terrains primitifs : elles ont été ensuite recouvertes par des terrains calcaires…
- ↑ Théorie de la Terre