baye de Naples, les sources de Bakou sur les bords de la mer Caspienne… ; elles nageront quelque tems sur la surface de l’eau. Elles absorberont de l’oxigène, s’épaissiront de plus en plus, et enfin se précipiteront au fond du lac. Elles s’y déposeront en couches plus ou moins épaisses ; des parties terreuses, des oxides de fer s’y mélangeront, et il se formera une couche bitumineuse.
Des parties terreuses de différentes natures, soit schisteuses soit calcaires, soit grèzeuses, viendront se déposer sur celles-ci, et former de nouvelles couches, qui recouvriront les couches bitumineuses.
Une seconde couche bitumineuse se déposera sur celle-ci, comme la première.
Une seconde couche terreuse couvrira celle-ci…
Et ainsi se déposeront alternativement, suivant les lois des affinités, ces couches de bitume et de différentes terres. On connaît déjà dans la montagne de Saint-Gilles, proche Liège soixante-une couches bitumineuses, alternant avec diverses couches terreuses.
Ces formations sont analogues aux formations des autres couches minérales calcaires, gypseuses, schisteuses.
Les couches des terrains des environs de Paris, par exemple, se sont également opérées suivant les lois des affinités.
a. Les couches supérieures grèzeuses.
b. Des couches schisteuses.
c. Des couches gypseuses.
d. Des couches calcaires ou calcareo-schisteuses ;
e. De nouvelles couches gypseuses…
Les lois des affinités ont toujours présidé à la formation de ces couches : ce sont des faits constans, dont les causes néanmoins présentent encore quelques difficultés.
Ces couches schisteuses, grèzeuses, etc., qui alternent avec