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Paris (j’y mène promener tous les ans mes élèves) ; et je les ai décrits dans le Journal de Physique. Et cependant, ceux qui ont écrit postérieurement sur ces terrains, n’ont point parlé de mon travail.


DE LA FORMATION DES TERRAINS DES ENVIRONS DE PARIS.


Pour donner une idée générale de la formation des terrains secondaires, je vais rapporter ce que j’ai dit de celle des terrains des environs de Paris (Journal de Physique, tome 66, page 309, elle plan qui y est joint, même journal, tome 71, page 383). L’histoire de ces terrains doit interresser particulièrement le géologue, parce qu’ils sont très-variés. D’ailleurs, ils sont ouverts de tous les côtés par les travaux multipliés, que le voisinage d’une aussi grande ville y a fait exécuter. Des naturalistes. instruits, de tous les pays, les ont examinés avec le plus grand soin.

1°. On trouve à l’ouest de Paris, sur les sommets les plus élevés, une espèce de silex ou pierre meulière, qui contient un grand nombre de coquilles fluviatiles, telles que des planorbes, des lymnées… Ces coquilles sont souvent à l’état siliceux. Coupé en a donné des description exactes (Journal de Physique).

2°. Sur les sommets des collines des environs de Paris, à Montmartre, à Ménil-Montant, à 150 mètres environ au-dessus du niveau de l’Océan[1], sont des couches régulières de sable remplies ; de coquilles marines, cérites, pétoncles, calyptrées, turritelles, solen, corbules et autres coquilles analogues à celles. qui sont à Grignon. Ces couches alternent avec d’autres couches.

  1. Mémoire de Daubuisson, Journal de Physique, tom. 68, p. 300.