On trouve, dans ces sables, des portions d’un fer oxidé brunâtre.
On y trouve encore, du côté de Bagneux, de Chatillon… et dans les bois de Viroflai, du côté de Versailles, une assez grande quantité de mica. Ce mica me paraît provenir du détritus des montagnes primitives de la Bourgogne, et qui ont été apportés par la vallée de la rivière d’Yonne.
3°. À vingt mètres plus bas environ, il y a deux petites couches d’huîtres marines.
4°. Succède ensuite une puissante couche d’argile, qui a quinze à vingt pieds d’épaisseur. Elle s’étend à plusieurs lieues, en offrant quelques modifications.
Quelques cristaux de sélénite sont disséminés dans cette couche : les eaux qui séjournent dessus, ou qui y passent, sont séléniteuses. Les argiles de la butte Chaumont contiennent une grande quantité de ces cristaux.
Les eaux pluviales s’arrêtent sur cette couche argileuse, qu’elles ne peuvent traverser. Elles coulent sur ses flancs et donnent naissance à différentes fontaines, qu’on voit surtout à Montmartre, à Belleville…
Les puits qu’on veut avoir dans ces cantons doivent être creusés jusqu’à cette couche d’argile.
On se sert, à Ménil-Montant, de cette argile pour faire de la tuile, de la brique… ce qui prouve qu’on ne peut l’appeler marne, et qu’elle ne contient pas, ou très-peu, de parties calcaires.
Dans cette couche d’argile on trouve des rognons de strontiane sulfatée, qui y ont cristallisé d’une manière confuse.
On y trouve également une terre verdâtre, qui paraît être de la chlorite.