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5°. Au-dessous se trouve un banc peu épais de marne, jaunâtre, qui renferme des tellines marines.

6°. Se présentent ensuite différentes couches de substances diverses, marne, schiste à polir (polière-schiffer), sable…

On a trouvé, dans ces dernières couches, des troncs de palmier à l’état siliceux. Quelques-uns avaient jusqu’à dix-huit pieds de longueur : j’en à parlé dans le Journal de Physique.

7°. On arrive au platre (montmartrites), qui forme, dans ces cantons, trois masses distinctes.

a. La première, la supérieure, a de 50 à 54 pieds d’épaisseur. On y observe différentes couches. Il y en a une appelée des hauts piliers, qui paraît divisée en prismes analogues à ceux des chaussées basaltiques.

On trouve, dans cette couche, un grand nombre d’os fossiles de quadrupèdes, des os de testacées, des os d’oiseaux, des os de poissons…

Il y a aussi des petits rognons de silex, qui a un grain plus En que le silex ordinaire.

b. La seconde masse de plâtre n’a qu’environ quatorze pieds d’épaisseur. On y distingue également différentes couches : quelques-unes sont composées de gypse spéculaire, que les ouvriers appellent grignards.

Ces deux couches sont séparées par des lits de schistes à polir, une couche d’argile à dégraisser…

Dans une de ces couches schisteuses, à Ménil-Montant, se trouve la ménilite.

Succède,

c. La troisième masse de plâtre, qui a quatorze pieds d’épaisseur. Elle est composée de plusieurs bancs, dans lesquels il se trouve des grignards.

Ces strates sont séparés par des couches de marne, des schistes…