comme le confirme l’analyse que nous venons d’en rapporter.
« Il résulte de là que l’établissement de ces animaux dans ces cavernes est bien postérieur à l’époque où ont été formées les couches pierreuses étendues, et peut-être même à celle de la formation des terrains d’alluvion ; ce dernier point dépendra de la comparaison des niveaux. Ce qui est constant, c’est que l’intérieur n’en a point été inondé, ni rempli de dépôts quelconques, depuis que les animaux qui les composent y ont péri.
« Il n’y aurait donc rien d’étonnant, quand les os qu’on y trouve ressembleraient à ceux des animaux du pays. Ce qui l’est d’avantage, c’est qu’il y en ait, comme on le verra plus bas, de pays si éloignés, et qui ont probablement disparu comme celle des couches pierreuses.
« Au reste, il est essentiel de remarquer que l’on n’y trouve aucuns débris d’animaux marins. Ceux qui ont prétendu y voir des os de phoques, de morses, ou d’autres espèces semblables, ont été induits en erreur par les hypothèses qu’ils avaient adoptées d’avance. »
Je suppose donc que les débris fossiles des cavernes proviennent d’animaux troglodytes, qui s’y retirèrent, et qui y ont péri tranquillement : comme les ours, les marmottes, les blaireaux…
Les terrains formés dans les eaux douces contiennent des fossiles, comme les autres terrains. On y trouve principalement des coquilles fluviatiles, telles que :