« On n’y voit pas non plus ces palœoterium des couches, » pierreuses, ni ces ruminans, ces rongeurs des fentes de rochers de Gibraltar, de Dalmatie, de Cette.
« Réciproquement aussi, les ours et les tigres de ces cavernes ne se retrouvent ni dans les terrains d’alluvion, ni dans les fentes des rochers.
« Il n’y a parmi les os des cavernes que ceux de l’hyenne, qu’on ait reconnus jusqu’à présent dans la première de ces deux sortes de gissement, les terrains d’alluvion.
« On ne peut guère imaginer que trois causes générales, qui pourraient avoir placé ces os en telle quantité dans ces vastes souterrains.
« a. Ou ils sont les débris d’animaux qui habitaient ces demeures et y mourraient paissiblement.
« b. Ou des inondations, ou d’autres causes violentes les ont entraîné.
« c. Ou bien enfin, ils étaient enveloppés dans des couches pierreuses, dont la dissolution a produit ces cavernes, et ils n’ont point été dissous par l’agent qui enlevait la matière des couches.
« Cette dernière cause se réfute, parce que les couches dans lesquelles les cavernes sont creusées ne contiennent point d’os.
« La seconde (cause) se réfute par l’intégrité des moindres éminences des os, qui ne permet pas de croire qu’ils aient être roulés.
« On est donc obligé d’en revenir à la première cause, quelque difficulté qu’elle présente de son côté.
« Il faut dire aussi que cette cause est confirmée par la nature animale du terreau dans lequel ces os sont ensevelis,