Page:Delambre - Histoire de l'astronomie moderne, tome 1, 1821.djvu/107

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

RÉFORMATION DU CALENDRIER. 21

Le calcul de L, de N et de e. n’offre donc jamais la moindre incertitude ni la moindre difficulté. Nous l’avons présenté dans sa plus grande complication. Pour examiner tous les cas diflerens qui peuvent se rencontrer, le plus court est de prendre pour données la lettre dominicale et l’épacte qui sont toujours certaines. Ces données suffisent pour calculer la Table pascale dans les 217 combinaisons que fournissent ces diverses quantités prises deux à deux.

A l’imitation de Clavius, je prends les lettres dominicales dans l’ordre suivant: 4, 5, 6, 7, 1, 2, 3, et je commence par l’épacte 23. Voici le calcul.

27 • 4 5

6 =5 23 23

A = 4 22 = P

L= 4L — A = o

7T = 22 mars.

C’est la limite inférieure , et c’est ce qui aura décidé le choix de Clavius; Les autres calculs seraient tout semblables, nous n’en donnerons que les résultats, pour qu’on soit en état d’en saisir mieux la marche et l’ensemble. Nous n’y comprendrons pas €=23 qui fait avec L=4 une com ~ binaison de laquelle résulte une valeur unique pour K. Tous ces résultats réunis en un seul tableau remplissent la page 22. Remarquons ici en passant que dans le Calendrier grégorien on ne voit revenir les lettres dominicales dans le même ordre qu’au bout de 4oo ans , au lieu que dans le Calendrier julien , elles revenaient tous les 28 ans. Pour avoir les lettres dominicales de toutes les années qui ont précédé notre ère, il suffirait de les calculer pour toutes les années depuis o jusqu’à

— 28; mais il est plus simple de recourir à la formule ainsi pour l’an — 6857 on aurait A = 6857

constante 4

somme. . . . 8575

ôtez tous les 7, L = o = 7 = G ;

l’année — 6857 a commencé et fini par un lundi, puisque le septième jour était un dimanche.