Page:Delambre - Histoire de l'astronomie moderne, tome 1, 1821.djvu/114

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2 8 ASTRONOMIE MODERNE. précèdent Noël, ou le 20 décembre, sont les dimanche à’Âvent. Vous avez ainsi toutes les fêtes mobiles. Toutes ces règles sont perpétuelles; elles ne donnent que des résultats fictifs, mais convenus, qui ne sont presque jamais en harmonie ni avec les Lunes moyennes, ni avec les Lunes vraies; l’erreur peut aller à deux ou trois jours; on ne s’en aper- çoit qu’en consultant l’almanach qui donne les syzygies vraies. L’incon- vénient est absolument nul. Avec le tcms, les erreurs deviendront un peu plus fortes, et Glavius convient que vers l’an 8100, l’écart pourra paraître assez sensible pour nécessiter une nouvelle réformation; mais le plus simpFe alors sera de suivre le calendrier civil, et de placer Pâques d’une manière fixe à l’un des premiers dimanches d’avril. L’avantage le plus réel de ce calendrier a été de terminer les querelles trop fréquentes qu’e;xcilait alors la célébration de la Pàque , parmi les chrétiens, qui se battaient pour des chimères. On les a calmés, en leur donnant des règles invariables, que depuis ce tcms ils suivent en aveugles. La réformation n’a pas corrigé toutes les erreurs, c’était la chose impossible. Elle a corrigé les phis choquantes, et elle a rétabli la paix. Si Pâques est encore mal déterminé quelquefois, c’est une chose qui n’a d’autre importance que celle qu’un zèle peu éclairé peut y attacher; une décision incon- sidérée d’un Concile avait produit le mal; une décision plus réfléchie a fait cesser le scandale; c’est a peu près tout ce qu’on pouvait désirer. A la vérité, il était possible de trouver un moyen plus simple; on n’a pas fait la règle la meilleure qui fut possible; on a donné aux chrétiens d’alors, comme plus anciennement aux Athéniens, la meilleure qu’ils fussent en état de souffrir. 11 est encore des chrétiens qui n’ont point adopté la rcformalion gré- gorienne, et qui continuent de suivre le Calendrier julien. Pour eux, le calcul est plus simple, et se réduit aux formules suivantes : ?oi£ .;n . !’iuo|i»« I Juos bouj ijp?.iîjq , îàauifmy’ jo ifesm; <no’0£ • •j.idom v>l?«  N = ^— comme pour nous, L =. 7^ -f- 3 — A. — (-^ M doit surpasser 21; s’il se trouve plus petit, ajoutez 5o; M ne doit passurpasscr 5i; s’il le surpasse, ôlez-en 5o-