RÉFORMATION DU CALENDRIER. 6f jours de l’année où étaient placés les nombres d’or de l’ancien calendrier qui servait au tems du Concile de Nicée. Ces épactes en douze lieux, diffèrent des lieux occupes par le nombre d’or; mais elles s’accordent pour les Lunes pascales, ce qui suffit à M. C. La troisième espèce < est celle du Calendrier grégorien,- on peut dire que ce sont les seules qui soient aujourd’hui généralement connues. Selon lui ~) est le cycle solaire; mais il nous avertit qu’on aurait tnieux fait d’en mettre l’origine en l’an 4^7 = 532 — ^5; alors on aurait le cycle dont nous avons parlé, et qui ramène les Pâques du Calendrier julien. est le cycle lunaire, ( ^^5^ ) l’indiction, (-^-) le grand cycle pascal de Denis-le-Petit. La formule usuelle serait ^~^3~) • Nous avons dit que la réformation grégorienne avait trouvé bien des contradicteurs; pour ne citer que les plus célèbres, nous pourrions par- ler ici de Scaliger et de Viète. Clavius les a tous deux réfutés fort lon- guement; nous renverrons à son Traité du Calendrier , où l’on trouvera les objections et les réponses. Mais nous avons promis (tom. III, p-4S3) de parler du Calendrier de Viète. 11 partageait l’opinion de tous ses contemporains sur la nécessité d’une réformation; mais il crut voir qu’elle n’avait pas été bien exécutée par les Sosigénes de Grégoire XIII. Déjà dans le XX e chapitre de ses réponses diverses, il avait promis de dénon- cer les erreurs commises, et d’en indiquer le remède. Ce fut l’objet de l’ouvrage qu’il intitula : Francisci Vietœ Relatio Kalendarii vere Gregoriani ad ecchsiasticos doctores, exhibila Pontifici maximo Clemenù VIII,anno Christi 1600 jubilœo. Il s’y propose de démontrer que le Calendrier réformé n’est pas vrai- ment grégorien. ; qu’il n’est pas même celui de Lilio. Il lui semble que dans son mécontentement, contre les réformateurs qui ont gâté son ou- vrage, Lilio s’écrie : le grand nombre de médecins via tué. Il enseigne ensuite la construction d’un Calendrier qu’il dit perpétuel et vraiment grégorien. 11 prend pour point de départ le 8 mars, premier terme pascal. Pour éviter les inconvéniens du doublement des épactes,
