Page:Delambre - Histoire de l'astronomie moderne, tome 1, 1821.djvu/157

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RÉFORMATION DU CALENDRIER. 71 Ces deux expressions ne différant que dans les dixièmes , peuvent passer pour identiques, puisque l’on ne doit en prendre que les entiers. Nos équations lunaires diffèrent donc de 7 Nos équations solaires diffèrent de 12 Nos équations luni-solaires = (O — (£) différeront donc de. . . 5. I/auteur donne une seconde expression de C> mais elle est plus compliquée et sujette a exception. Pour avoir son nombre F, il donne une première méthode qui lui appartient, et une seconde qu’il a tirée des formules de M. Gauss. Elles sont toutes deux sujettes aux mêmes exceptions. M. T. se propose ensuite ce problème : La différence des styles étant donnée, trouver à quel siècle elle appartient. Nous avons prouvé ci- dessus la formule ^ =IO + ( S — 16) — (^=^) e , d’où d— io = (S — 16)— (^- e ) e . 4d — 40 = 4S — 64 — S + 16= 3. S — 48 , 4d=5S— 8, 3.S = 4^+8=4(^+2) ; ainsi S = -— • c’est la règle que M. T. donne, comme toutes les autres, sans démonstration. Si l’on demande, par exemple, en. quel siècle d sera de 365 ou d’une année entière ,

^+2 = 567, 4(7/+ 2)= 1468, dont le tiers = S = 489 ; ainsi l’année julienne 48900 commencera le même jour que l’année gré- gorienne 4^9° 1 ) en e ff et S — 16 = 4 7 3 — i = — 118 555 -f- 10 d = 365. Les autres problèmes que l’auteur se propose sont résolus ci-dessus par nos formules, ou ne sont pas de noire sujet. Dans l’article suivant, M. T. nous apprend comment la réformalion grégorienne fut accueillie par les divers étals de l’Europe. A Rome, elle a commencé le octobre i582, selon le d$ret.