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grand nombre de décimales. Voyez, au reste, le Rapport fait à la classe des Sciences, tom. Y des Mémoires de Tlnslilut.

Les Tables de MM. Hobert etldeler, qui ont paru à Berlin, en 1799, ont la même étendue que celle de Borda; elles sont même plus commodes à plusieurs égards; elles m’ont paru d’une correction et d’une exaclilude rare; le caractère est net et bien lisible; mais on a omis les logarithmes des nombres, ainsi que les logarithmes des sécantes et les tables des parties proportionnelles dans lesquelles Borda tenait compte des différences secondes; en revanche, on y trouve les sinus et les tangentes en nombres naturels : le formai est in-8°.

Les Tables de Gardiner ont été réimprimées deux fois à Florence, par MM. Canovai et Del. Ricco, avec les sinus et les tangentes en nombres naturels, mais pour les minutes seulement.

Telles sont les tables les plus connues. On a souvent réimprimé les Tables de Sherwin, en Angleterre, et celles de La Caille, en France. Lalande a donné une jolie édition stéréotype des tables trigonomélriques avec cinq décimales, et pour les minutes seulement. Retournons à Répler, et parlons de ses Tables Rudolphines. Tabulée Rudolphinœ quibus Aslronomicce scientios temporum Ion g in— quitate collapsce , restauratio continelur. A Phenice Mo astronomorwn Tjchone , ex Mus tri et generosâ Braheorum in regno Danice familiâ oriundo équité, primum animo concepta et destinata anno Christi 1 564 / exindè observationibus siderum accuratissimis , post annum prœcipue i5y2, quo sida s in Cassiopeice constellatione novum eff’ulsit , serib ajfectala ; vaviisque operibus, cum mechanicis , tum librariis , impenso patrimonio amplis simo , accedentibus etiam subsidiis Fridevici II, Danice régis, regali magnijicentiâ dignis, tracta per amios XXV potissimum in insula Jreti Sundici Huennâ et arce Uraniburgo , in hos usus a fundamenlis exlructâ; tandem traducta in germaniam inque aulam et nomen Rudolphi imperatoris anno i5g8. Tabulas ipsas jam et nuncupatas et affectas, sed morte aulhoris sui anno 1601 désertas , jussu et slipendiis fretus trium impera~ torum, Rudolphi, Mathiœ, Ferdinandi, annitentibus hceredibus Braheanis, ex fundamentis observalionum relictarum , ad exemplum Jere partium jam exstructarum , continuis mullorum annorum speculationibus et computationibus , primum Pragœ Bohemorum continuavit , deinde Lincii superioris Austriœ metropoli, subsidiis etiam illustr. provincialium adjutus, peijecit,