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Page:Delambre - Rapport historique sur les progrès des sciences mathématiques, 1810.djvu/176

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SCIENCES MATHÉMATIQUES.

incliné à l’orbite ; enfin, que son atmosphère est semblable à celle de Vénus, et que Mercure n’a pas de bandes telles qu’on en voit dans Jupiter, Saturne et Mars.

L’auteur donne ensuite ses observations sur la nébuleuse d’Orion, laquelle renferme une partie ronde, dont la lumière paroît avoir diminué.

D’après ses observations sur la comète de 1799, vue dans un télescope de vingt-sept pieds, l’auteur croit pouvoir assurer que le noyau n’est pas une partie plus compacte et plus dense de la nébulosité, mais un corps distinct et indépendant, puisqu’il n’a pas été sujet aux mêmes variations ; que la queue, au moins pour la plus grande partie, est également indépendante et du noyau et de l’atmosphère ; enfin, que la nébulosité, dans la partie qui n’est pas tournée vers le Soleil, n’étoit pas moindre que trois mille quatre cent cinquante-cinq fois le demi-diamètre du noyau.

Il a vu le noyau sous la forme d’un disque parfaitement rond, qui n’occupoit pas toujours le milieu de la nébulosité, mais étoit près du bord le plus voisin du Soleil ; et ce bord étoit moins dense que le bord opposé.

Dans un dernier ouvrage, intitulé Observations des trois nouvelles planètes, M. Schroeter s’est attaché principalement à déterminer les diamètres de ces astres. Nous avons déjà dit que les mesures ne s’accordoient nullement avec celles de M. Herschel. Quelle est la cause de cette différence ! Est-ce la nébulosité ou l’atmosphère qui entoure ces planètes, qui empêche de distinguer parfaitement le noyau, le véritable diamètre ! est-ce l’impossibilité absolue de déterminer des quantités aussi petites ! C’est ce que nous

n’entreprendrons