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Page:Delambre - Rapport historique sur les progrès des sciences mathématiques, 1810.djvu/178

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SCIENCES MATHÉMATIQUES.

un volume. Il en donna, en 1792, une édition bien supérieure encore à la seconde, et dans laquelle on ne peut cependant trouver nombre de méthodes qui étoient alors ou totalement inconnues, ou peu répandues. Depuis ce temps, la partie physique sur-tout a reçu des accroissemens considérables qui ont changé la face de la science. M. Schubert, dans un traité écrit en allemand, et imprimé à Pétersbourg en 1798, s’est attaché spécialement à la partie physique, et il a développé les méthodes nouvelles pour le calcul des perturbations de toutes les planètes ; il s’est attaché à donner des formules analytiques pour tous les problèmes d’astronomie sphérique : mais la pratique n’entroit pas dans son plan ; et son ouvrage est seulement un supplément nécessaire au grand ouvrage de M. Lalande, sur lequel se sont formés presque tous les astronomes qui existent actuellement.

M, Vince a donné, en 1797, sous le titre de Système complet d’astronomie, un ouvrage en deux volumes in-4o, que les astronomes pourront lire avec fruit, mais qui est beaucoup moins développé que les précédens. En 1790, il avoit publié un autre volume, où il ne parie guère que des instrumens nouveaux que l’on avoit alors : ainsi l’on n’y trouve ni la description du cercle entier de Ramsden, qui est à Palerme, ni celle du grand secteur du même artiste, non plus que celle des instrumens de Troughton, et encore moins celle des instrumens qui n’ont point été construits en Angleterre.

M. Biot a composé, pour l’usage des lycées, un Cours d’astronomie en deux volumes in-8o. Cet ouvrage tient plus qu’il ne promet, et les astronomes de profession y