trouveront des formules et des idées dont ils pourront tirer un parti avantageux.
M. Burja vient de publier en allemand le cinquième volume de ses Leçons d’astronomie, qui, malgré leur étendue, ne paroissent pas destinées spécialement aux astronomes.
géographie et voyages.
On peut regarder comme un fait constant, que tous les ouvrages qui ont été publiés jusqu’à présent sur la géographie, soit anciens, soit modernes, ont été composés d’après les cartes qui existoient du temps de leurs auteurs : mais les cartes de tous les temps, celles même des géographes modernes les plus célèbres, présentent des différences énormes à l’égard de plusieurs parties du globe ; et cependant la vérité est une.
Pour avoir une véritable géographie, une description fidèle de la surface de la terre, il faut donc commencer par se procurer des cartes exactes des terres et des mers dont elle se compose ; et pour avoir de telles cartes, il faut les construire rigoureusement d’après des opérations géométriques et des observations astronomiques bien constatées. Les opérations faites dans ces derniers temps pour connoître la différence de longitude des observatoires de Paris et de Londres, et celles qui ont eu lieu pour la nouvelle mesure de la méridienne de la France, sont des modèles qui ne laissent rien à désirer, et il suffît de les imiter.
Les cartes des mers peuvent se rectifier également par les résultats satisfaisans qu’on obtient aujourd’hui de la marche des horloges et montres marines, des observations
