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Page:Delambre - Rapport historique sur les progrès des sciences mathématiques, 1810.djvu/181

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GÉOGRAPHIE ET VOYAGES.

modèles pour tous les genres de travaux ; enfin l’avantage de pouvoir opérer sur le globe entier, au moyen des relations de commerce et de la navigation qui en embrassent présentement toutes les parties. Avec ces avantages et la considération que lui donnent l’utilité et l’importance de ses connoissances, la géographie, dont la marche a été si lente, doit faire maintenant les progrès les plus rapides ; et l’on peut espérer que le siècle qui commence, ne finira pas sans jouir d’une description exacte et complète de toutes les parties du globe.

Dans l’exposé que nous allons faire des progrès de la géographie depuis 1789, nous indiquerons d’abord les ouvrages qui traitent de la science en général, ou qui ont fourni des moyens de la perfectionner ; nous exposerons ensuite, et dans un ordre géographique (pour éviter les répétitions), ce qui a été fait pour chacune des quatre parties du monde ; et nous terminerons par les voyages entrepris pour des découvertes, ou qui nous ont procuré des connoissances nouvelles sur diverses parties du globe.

Nous avons déjà parlé, à l’article Géodésie, de la méridienne de Dunkerque et Barcelone, ainsi que des ouvrages où le major général Roy a rendu compte de ses opérations dans le sud de l’Angleterre : nous nous contenterons d’indiquer ici la suite de ces belles opérations, décrites de la manière la plus exacte dans les Transactions philoso* phîques par M. le capitaine Ainoldt et M. Dalby. On doit y joindre l’Histoire de la mesure du temps, que vient de publier M. Ferdinand Berthoud, et dans laquelle il dévoile le secret des horloges et des montres à longitude, qui sont aujourd’hui si utiles à la géographie. La