En 1799, parut à Londres la Description du garde-temps ou montre à longitude, construite par Thomas Mudge.
Dès 1789, un artiste célèbre de Paris, Antide Janvier, construisit une horloge à sphère mouvante, aussi savante qu’ingénieuse et parfaitement exécutée, qu’il n’a pu terminer qu’en 1802. Dans cette horloge, pour marquer l’équation du temps, il a supprimé l’ellipse dont on faisoit usage, et son mécanisme imite la nature dans les effets de l’excentricité et de l’inclinaison de la route du soleil.
Ferdinand Berthoud a publié, en 1802, l’Histoire de la mesure du temps par les horloges ; et peu de jours avant sa mort, il a fait présenter à l’Institut un supplément à son Traité des montres à longitude, suivi de la notice de ses recherches depuis 1752 jusqu’à 1807.
M. Bréguet, qui, le premier en France, a traité la belle horlogerie en manufacture, a particulièrement perfectionné les montres pour les usages civils. Les différens mécanismes qu’il a inventés et que les horlogers s’empressent d’adopter ; tels que son échappement à force constante, son échappement naturel, son régulateur à tourbillon, son mécanisme nommé parachute, objets qui ont tous été présentés aux diverses expositions des produits de l’industrie, et y ont été jugés de la manière la plus favorable, ont puissamment contribué à donner aux montres, 1.o la solidité, 2.o la régularité, 3.o la conservation des pièces délicates que les secousses ou les chutes pourroîent altérer. La simplicité de construction a donné aussi à M. Bréguet les moyens de diminuer le prix de ses ouvrages, dont les formes agréables ont augmenté le débit. L’échappement et le régulateur que nous avons cités ci-dessus, pourront
