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Page:Delambre - Rapport historique sur les progrès des sciences mathématiques, 1810.djvu/252

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SCIENCES MATHÉMATIQUES.

astronomique perfectionnée, avec l’échappement libre, et destinée par son auteur à observer la durée des révolutions du soleil, lorsque la terre est plus près ou plus éloignée de cet astre.

Dans les Transactions philosophiques de 1794, on trouve la description d’un échappement très-ingénieux ; inventé par Thomas Mudge ; cet échappement a été depuis perfectionné par M. Bréguet, habile artiste de Paris. Vers cette même époque, M. Louis Berthoud a exécuté des montres à longitude qui lui ont mérité le prix proposé par l’Institut. Le même artiste a exécuté pour l’Observatoire impérial une horloge astronomique, dans laquelle les effets du frottement sont diminués par des procédés extrêmement ingénieux.

M. Ferdinand Berthoud a publié, en 1797, la Suite du Traité des montres à longitude. Cet ouvrage contient la construction des petites horloges à longitude rendues plus simples, et destinées à l’usage général des navigateurs, en cherchant les moyens de réduire le prix de ces machines, et de les mettre par-là à la portée des officiers de la marine marchande. À cet effet, l’auteur a instruit un artiste (M. Martin), qui s’occupe en ce moment de et nouveau travail ; et dès l’année 1802, Ferdinand Berthoud avoit construit et fait exécuter des montres qui sont également propres à déterminer les longitudes à la mer et celles des lieux terrestres, d’après un projet qu’il avoit annoncé dès 1775, comme on le voit page 68 de son ouvrage intitulé les Longitudes par la mesure du temps, dans lequel il enseigne l’usage des montres pour la détermination des longitudes.