Page:Delarue-Madrus - La Figure de proue.djvu/263

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II

    Sur la rivière et sur le pré
Parmi quoi déjà traîne un septembre doré,
      C’est l’hallali que sonne,
      Des profondeurs de la Brothonne,
    Vers un cerf invisible un cor désespéré.

    Pourquoi, quand nous étions sereine
Et ne songeant à rien, ce soir, sur le talus,
      La forêt souveraine,
      À notre âme contemporaine,
Parle-t-elle d’un temps dont nous ne sommes plus ?…


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