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Dans le port

Côtes grises et mâts et lenteurs de fumées,
Avec un peu de bleu qui traîne sur la mer.

Beau désordre marin de ces choses aimées
Laissant dans notre esprit un rêve obscur et clair.

On va. Le jour qui meurt dans la brume s’abrège,
C’est un hâtif couchant d’automne sur le port,

Où, fantôme hantant les bateaux de Norvège,
L’âme d’Ibsen débarque avec les bois du Nord…


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