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Page:Delarue-Mardrus - Horizons, 1904.djvu/164

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III
D’AUTOMNE


Regardant s’effeuiller la suite des jardins
Contre la vitre trouble où je rêve et chantonne,
J’ai vu paraître et fuir le passage soudain
De quelques œgipans échappés de l’automne.

L’un d’entre eux s’attarda, seul dans l’ombre et dans l’or,
Et longtemps, de profil, émurent les allées
Son œil en feu de bête et sa corne enroulée…
Voulait-il que mes pas le suivissent dehors ?