Page:Delarue-Mardrus - Horizons, 1904.djvu/30

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Or, sachez qu’il n’est point de tendre corps brisé
Qui vaille, sans la longue et profonde science,
— Plus nécessaire encor que celle du baiser, —
Du soin, de la douceur et de la patience,

Et qu’il faut que sanglote en vous en s’étouffant
Toute l’illusion de la vierge légère
Pour qu’ayant compris l’âme et la chair étrangères
De l’homme, meure un soir votre regard d’enfant.