Page:Delarue-Mardrus - Horizons, 1904.djvu/45

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Et nous, pour confronter la faiblesse et la force,
Nous poserons nos bras sur leurs membres ligneux,
Et, sur l’inconsciente et centenaire écorce,
Notre force hâtive où regardent des yeux.

Alors, seuls, écoutant le cœur vague et tranquille
De la terre, qui bat aux poitrines des troncs,
En silence, riant d’orgueil, dressant le front,
Du fond de la forêt nous songerons aux Villes.