Page:Delarue-Mardrus - Horizons, 1904.djvu/61

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Juillet, juillet, j’entends encore tes grillons
Éperdus, qui faisaient trépider le silence.
Je verse encor les pleurs de mon adolescence
Sur l’heure qui se hâte et que nous oublions.

Juillet, juillet, juillet !… je porte dans mes moelles
Le pays où je fus, tout ce que j’ai été
Dans tes foins, quand le cri tragique de l’été
Montait en moi parmi l’averse des étoiles !..