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Page:Delarue-Mardrus - La mère et le fils,1925.djvu/86

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la mère et le fils

Ainsi la perspective exacte se rétablissait-elle dans sa tête. Entre faire une chose et la regarder faire, il y a des abîmes.

En ces quelques minutes, il venait de se dégonfler de toute l’importance qu’il s’était attribuée.

— Mais voyons !… Allez saluer !… lui cria le régisseur, furieux.

Est-ce qu’on applaudissait ?… Oui, un peu, machinalement. Il sauta de cheval et courut à pied saluer comme il put. Il figurait un cavalier barbare, on ne lui demandait pas d’être gracieux. D’ailleurs, personne ne le regardait plus.

En montant se déshabiller, il titubait dans les marches. En passant, il avait failli heurter le numéro suivant, composé de trois personnages en habit et haut de forme. Son cheval avait disparu, ramené par Dick à l’écurie.