Page:Delarue-Mardrus - Rédalga, 1931.djvu/162

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XXI

Je vous arrachais à votre vice plus péniblement que je ne tirais ma statue future de la gaine du marbre. Un bas subalterne apparaît. Il tient dans ses mains la clé de la cave, et vous, obéissante et lâche, oubliant qui vous êtes et qui je suis et ce que pourrait être notre amour, vous vous précipitez vers ce vulgaire paradis. Moi, je vous offrais la douceur et la dignité d’une belle vie d’artiste, mais l’autre vous offrait à boire ! Vous avez consenti, comme une maritorne, à vous enfermer chaque jour avec lui parmi les tonneaux et les