sous le ciel qui devenait magnifiquement bleu.
Ce fut à huit heures et demie que Mme Villeroy sonna. La petite bondit. Ayant frappé doucement, elle entra dans la chambre claire-obscure avec un tel battement de cœur qu’elle en eut la parole coupée.
— Qui est là ?… Comment ! C’est toi, Toutoune ?… Où est Adèle !…
Timide, l’enfant s’approcha du lit. Le parfum de maman entourait celle-ci comme d’un cercle magique.
— Le facteur est-il venu ? demanda Mme Villeroy redressée.
Un geste d’impatience la secoua.
— Mais enfin, où est Adèle ?
Elle sonna de nouveau, tirant par saccades nerveuses le vieux cordon suranné.
La femme de chambre montait en courant, un broc d’eau chaude aux mains.
— Adèle ! le courrier !…
— Il n’y a rien, Madame.
Une consternation abattit Mme Villeroy.