blantes, et ses yeux bleus commencèrent à lire, baissés, circulant vite sous les paupières foncées aux longs cils luisants.
Adèle continuait à réparer le désordre de la chambre. Elle fit signe à Toutoune : « Venez m’aider à vider le bain !… »
Quand ce fut fini, pressée, elle sortit de la chambre, et Toutoune resta seule avec maman, qui lisait toujours.
Le visage penché changeait d’expression, à mesure que la pensée de l’autre pénétrait, confiée aux fragiles pages blanches.
Tout à coup, les deux mains portant la lettre tombèrent sur les genoux, d’un mouvement sec. Maman releva la tête, trouva Toutoune, et dit :
— Il faut que je parte !
L’exclamation étouffée de Toutoune répondit. La petite venait de sentir le sang se glacer dans ses veines.
Les yeux soucieux mais étincelants, Mme Villeroy la considérait en pensant à